(2021) HORIZONS, de Véronique Caye

Installation vidéo sur 8 écrans synchronisés,  65 min.

HORIZONS est une installation/performance (vidéo, son, espace, interaction) mettant en scène 120 paysages d’horizon et le spectateur de ces images. Mystère des mystères, ces paysages sont en perpétuelle recomposition : aucun horizon n’est le même. Ils nous renvoient à l’instabilité de la nature. Le motif primitif et intemporel de l’horizon invite à une réflexion existentielle. Dans notre monde contemporain, traversé par des bouleversements écologiques, économiques et politiques, quel est l’avenir de l’homme, quel est son horizon ?

Galerie Analix Forever Genève   MAI – JUIN 2021

Teaser Horizons

NOTTURNO SULLE CORDE VUOTE de Francesco Filidei (2016), Images d’une œuvre #20

Ce film s’inscrit dans la série documentaire « Image d’une oeuvre » produite par l’Ircam qui vise à documenter aujourd’hui, tout le déroulement du processus créatif d’un compositeur ou d’une compositrice confronté à l’utilisation de la technologiz pour prolonger les enjeux artistiques et expressifs de son projet musical.

Le film de Véronique Caye propose de suivre les différentes étapes de la fabrication de l’œuvre de Francesco Filidei et d’en saisir les enjeux artistiques et technologiques notamment  conçu grâce à la technologie des SmartInstrument, dit instruments augmentés développés à l’Ircam.

Bande annonce de la série Images d’une œuvre # 20 : Notturno sulle corde vuote pour quatuor et électronique de Francesco Filidei, un film de Philippe Langlois et Véronique Caye.

Création de l’œuvre et projection du film le 15 janvier 2016 à la Philharmonie de Paris.

Production IRCAM / Centre Georges Pompidou

 

(1996) ENUMA ELISH de David Duponchel

Enuma Elish est à double titre un film fondateur pour lequel j’ai composé la musique après plusieurs autres courts-métrages de David Duponchel depuis le début des années 90, c’est le premier film qui a bénéficié d’une véritable production. La musique électroacoustique et plus largement toute la bande sonore ont été composé au studio de Francis Faber, La Grande Fabrique à Dieppe. Ce film est également fondateur puisqu’il est à l’origine de mes travaux de recherche sur la musique électroacoustique au cinéma donnant lieu à un DEA puis une thèse en musicologie à Paris IV soutenue en 2004, sous la direction de Jean-Yves Bosseur et Marc Battier qui fut ensuite publié aux éditions mf en 2012 sous le titre Les cloches d’Atlantis, musique électroacoustique et cinéma archéologie et histoire d’une art sonore.

Tourné en noir et blanc et couleur, en 16mm scope grâce au procédé Tronchet, il a ensuite été gonflé en 35mm ce qui lui confère le grain si particulier d’image. Aucune équipe de prise de son n’étant présente sur le tournage d’Enuma Elish, c’est l’intégralité des sons du film, des dialogues et des bruitages qui a dû être refait en post production.

Extrait des trois premières minutes en version basse définition et compressée.

La collection ZAG ZIG, à City Sonic

Pour sa dixième éditions, le Festival International des arts sonores, City Sonic 2012, à Mons, en Belgique invite la collection ZagZig, publiée aux éditions Dis Voir, et dirigée par Philippe Langlois,  Frank Smith & Danièle Rivière à imaginer une installation audiovisuelle autour de cette collection qui fait figure d’exception dans le champ de l’art sonore.

L’enjeu de cet espace éditorial consiste, par un mouvement de translation, à faire exister des œuvres sonores sous la forme de livres / disques conçus avec les artistes afin de créer de véritables objets plastiques innovants.

Cette installation créée pour City Sonic propose de s’immerger dans l’écoute des oeuvres sonores produites dans le cadre de la collection. Les dispositifs visuels avec les photos et des textes réalisés par les artistes et extraits des livres seront projetés parallèlement pour prendre position dans la texture sonore.

Co-Production : Transcultures/ City Sonic et Dis Voir

ATOMES de Manuela Morgaine (2011)

« Qui cache son fou meurt sans voix. »
Henri Michaux, Face aux verrous.

ATOMES est l'été de FOUDRE, un film en quatre saisons de Manuela Morgaine, une légende qui donne à vivre au cinéma la déflagration d’un coup de foudre amoureux. Elle se déroule sur une saison, l’été, un été orageux, à l’intérieur de plusieurs siècles, entre aujourd’hui et le dix-huitième. Il ne faut donc pas s’inquiéter de ce qui n’est pas « raccord », ni dans le temps qu’il fait, ni dans le temps qui se déroule et qui est sujet à des sautes, ni dans les supports filmiques qui changent, ni dans les costumes qui dérangent la chronologie des époques, ni dans les façons de parler, ni dans les espaces que la foudre traverse à la vitesse de l ‘éclair, elle qui a ce don d’ubiquité dont nous rêvons tous, qui se ramifie parfois sur plusieurs continents en même temps. D’un ciel à un autre ciel, capable d’être tous les espaces, le ciel est toujours là, tel qu’en lui-même de toutes ses variations de rites, de saisons et d’humeurs. La foudre est imprévisible, frappe en tous sens. Ce film est un zig zag continu. Le mot zig zag vient du terme allemand qui dit le va et vient amoureux. C’est le mouvement choisi. Le modèle c’est la forme de l ‘éclair. C’est le contraire d’une ligne droite avec un début et une fin, et tout qui évolue lentement de l’un à l’autre. La fin est déjà là dès le début, qui gronde.

Musique & design sonore : Philippe Langlois