L’ELLIPSE de Dominique Blais (2010)

L'ELLIPSE, 2010
Installation sonore
16 micros, 16 trépieds, câbles, carte son wirefire, programme informatique sur DVD, mac-mini
Dimensions variables
Edition de 3 +1 EA

Ce dispositif sonore est composé de microphones sur pieds formant un cercle incliné dans l'espace. Chaque micro est utilisé comme un haut-parleur pour restituer un échantillon audio et pour produire une séquence qui parcourra une ellipse plus ou moins rapide dans l'espace.

A l’instar d’une planète qui tourne autour de l’astre solaire, il s’agit pour ce dispositif de produire des cycles circulaires mais dont la vitesse pour produire une révolution sera variable par accélération ou décélération. En inversant le processus de diffusion d’un son – en utilisant des outils d’enregistrements tels que des microphones à la place d’enceintes – le dispositif crée un trouble quant à la perception habituelle des équipements de sonorisation.

En inversant le processus de diffusion d'un son – en utilisant des outils d'enregistrements tels que des microphones à la place d'enceintes – le dispositif crée un trouble quant à la perception habituelle des équipements de sonorisation. L'aspect sculptural statique de cette installation tranche avec la dynamique produite par les sons permettant de simuler
le mouvement d'un cercle à vitesse variable. Sobre, minimaliste, l'ensemble de microphones donne à voir une ellipse en suspension dont le seul mouvement est crée par le déplacement du son.

Le son diffusé provient des enregistrements réalisés par l'artiste lors de sa résidence à Ny-Alesund (Svalbard, Norvège), village scientifique considéré comme la localité la plus au Nord de la planète. Ces VLF (Very Low Frequencies) sont des fréquences radio naturelles issues de la magnétosphère, et qui sont récoltées et ramenées à la sphère de l'audible.
Le passage du son qui apparaît tel un craquement ou une étincelle, évoque dans sa succession l'idée d'un cycle infini.

Dominique Blais
L’Ellipse
du 12 janvier au 3 février 2012
vernissage mercredi 11 janvier à 18h

ECOLE SUPERIEURE D'ART DU MANS

Lundi-Vendredi : 13h à 19h – Samedi-Dimanche : 14h à 17h

AEOLIAN HARP, Wind Plays Harp (2009)

"Shot at Electric Eclectics Festival in Meaford, Ontario – Aug. 2009. I recorded this with a wireless Sennheiser lavalier mic placed inside the cavity of the harp (that's how I don't have any wind blowing dampening the sound). This is the raw recording with no effects added. The wind was strong enough to vibrate the strings and make a sound".

Originalplastic

CONTE POUR RADIO ET ROBINETS d’Arno Fabre (2004)

 

Conte pour radio et robinets (2004) d'Arno Fabre est le prolongement de son installation sonore Composition pour 3 radios (2003) métaphore poétique et sensible qui matérialise l'idée d'une pluie radiophonique.

"A l'image de la salle d'eau du pensionnat de mon lycée, un alignement de robinets sort de l'ombre. Evidemment, ils gouttent. Au-dessus, à la place des miroirs, des radios nous font face. Les fils des haut-parleurs sont sectionnés et dénudés.

Dans leurs chutes, les gouttes rétablissent brièvement le contact électrique et les radios diffusent des bribes sonores. A la manière d'un séquenceur-robinet-scratch, le flux radiophonique est haché et mélangé sans ménagement. Le bulletin météo côtoie une cantate de Bach, le Top 50, les résultats sportifs, le dernier attentat et les publicités de lessives : un conte pour radios et robinets.

Le volume sonore est faible, il faut se déplacer et tendre une oreille attentive."

AF

 

Conte pour radios et robinets from Arno Fabre on Vimeo.

spectra de Ryoji Ikeda (2008)

Paris, 2008, Nuit blanche, esplanade de la tour Montparnasse.

Installation de Ryoji Ikeda en interaction avec l'environnement.

Voir la vidéo en cliquant ici

Précédemment présentée à Amsterdam, l’oeuvre spectra se compose d’une lumière blanche intense capable de transformer des espaces architecturaux et urbains. Chaque version est conçue et adaptée pour convenir aux caractéristiques et à l’échelle du site qui l’accueille. Visible depuis la place Saint-Germain-des- Prés, spectra sera couplée à l’installation sonore matrix pour se fondre en une seule oeuvre. Des projecteurs de très forte intensité sont disposés en damier au pied de la façade nord (face à la rue de Rennes) de la Tour Montparnasse. Ce faisceau de lumière vertical est accompagné d’une nappe d’ondes sonores horizontales très pures. Appelé à déambuler dans l’oeuvre, le spectateur voit ses mouvements interférer sur le son pour créer à chaque instant une nouvelle composition musicale.

Voir le mémoire de Tomek Jarolim sur Ryoji Ikeda en PDF en cliquant ici.