spectra de Ryoji Ikeda (2008)

Paris, 2008, Nuit blanche, esplanade de la tour Montparnasse.

Installation de Ryoji Ikeda en interaction avec l'environnement.

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Précédemment présentée à Amsterdam, l’oeuvre spectra se compose d’une lumière blanche intense capable de transformer des espaces architecturaux et urbains. Chaque version est conçue et adaptée pour convenir aux caractéristiques et à l’échelle du site qui l’accueille. Visible depuis la place Saint-Germain-des- Prés, spectra sera couplée à l’installation sonore matrix pour se fondre en une seule oeuvre. Des projecteurs de très forte intensité sont disposés en damier au pied de la façade nord (face à la rue de Rennes) de la Tour Montparnasse. Ce faisceau de lumière vertical est accompagné d’une nappe d’ondes sonores horizontales très pures. Appelé à déambuler dans l’oeuvre, le spectateur voit ses mouvements interférer sur le son pour créer à chaque instant une nouvelle composition musicale.

Voir le mémoire de Tomek Jarolim sur Ryoji Ikeda en PDF en cliquant ici.

PHONAUTOGRAPHE, de Léon Scott de Martainville (1853)

En 1853-54, Léon Scott de Martainville parvient à réaliser les premiers enregistrements sonores, à l'aide du Phonautographe, un appareil qui enregistre le son sans toutefois en permettre la relecture. Le dispositif se compose d'un pavillon relié à un diaphragme qui recueille les vibrations acoustiques, celles-ci étant transmises à un stylet qui les grave sur une feuille de papier enroulée autour d'un cylindre rotatif et enduite de noir de fumée.

Une équipe de chercheurs américains possédant les plaques enregistrées de Scott de Martainville a entrepris de les restituer avec l'aide de l'ordinateur.

Ce court enregistrement qui date de 1860,  comporte le début de la chanson Au clair de la lune vraissemblablement  exécuté par Martainville lui-même. 

Au Clair de la Lune–French folk song (1860 Phonautogram)


 

L’ALCHIMIE DES FORMES POETIQUES

Les textes ci-après documentent l'ouvrage de Philippe Langlois, Les cloches d'Atlantis, musique électroacoustique et cinéma archéologie et histoire d'un art sonore, éditions mf, Paris, 1er trimestre 2012.

Dans le cadre de la rétrospective « Pyrotechnics » qui s’est tenu à l’Auditorium du Louvre pendant le courant du mois de mars 2003, a été donné une reprise de la performance de Thomas Köner et Jürgen Reble, Alchemy, crée en ce lieu dix ans plus tôt, en 1992.

Article paru dans Musica Falsa, Musique, Art, Philosophie n°18 au printemps 2003.

pour accéder à l'article complet en PDF : L'alchimie des formes poétiques

PLANETE INTERDITE de Fred McLeod Wilcox (1956)

Le texte et l'extrait vidéo ci-après documentent l'ouvrage de Philippe Langlois, Les cloches d'Atlantis, musique électroacoustique et cinéma archéologie et histoire d'un art sonore, éditions mf, Paris, 1er trimestre 2012.

Extrait de Forbidden PlanetPlanète Interdite- (1956) de Fred McLeod Wilcox, tonalités électroniques de Luis et Bebe Barron.


 

Article complet inédit en PDF : Planète interdite

BELLS OF ATLANTIS de Ian Hugo (1951)

Le texte et l’extrait vidéo ci-après documentent l’ouvrage de Philippe Langlois, Les cloches d’Atlantis, musique électroacoustique et cinéma archéologie et histoire d’un art sonore, éditions mf, Paris, 1er trimestre 2012.

Bells of Atlantis de Ian Hugo (1951),

Texte lu par Anaïs Nin tiré de son ouvrage The House of Incest.

Musique de Luis et Bebe Barron. Première musique pour un court-métrage à n’employer que des sonorités électroniques produites dans le studio de New York des époux Barron.

Dans ce « ciné poème », les cloches d’Atlantis retentissent depuis les fonds mystérieux de l’océan. La musique de Louis et Bebe Barron entièrement électronique est créée à partir de générateurs d’impulsion, couplées à des effets d’échos, pour figurer alors idéalement un monde aquatique sous-marin stylisé et poétique. Le caractère abstrait des sonorités électroniques se substitue alors à l’expression imaginaire des cloches de la cité antique engloutie, filtré par l’épaisseur de l’eau, cristallisant un ailleurs sonore lointain. Un rythme simple de trois notes inlassablement répétées et mises en boucles, ponctuées de déflagrations qui s’éteignent en écho et de trames électroniques continues, créent la base musicale rythmique sur laquelle s’ordonne la voix claire, douce et tranquille d’Anaïs Nin, se calant parfaitement sur le rythme des boucles d’échos.

Voir le texte du poème en anglais en PDF